En cette période à pacifier en conscience, on oublie parfois les petits miracles du quotidien qui donnent au présent toute sa consistance. Et à la vie sa valeur à sauvegarder.
Voici en partage quelques vers de Fernando Pessoa
(…) D’autres fois j’entends passer le vent,
et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d’être né.
Et encore ces autres vers adressés à l’aimée, et je me dis que l’on pourrait tenter de transporter un peu de cet élan tout simplement autour de nous :
Tu m’as amené la Nature tout contre moi,
du fait de ton existence je la vois mieux, mais identique, du fait de ton amour, je l’aime de même façon mais davantage,
du fait que tu m’as choisi pour t’avoir et pour t’aimer,
mes yeux l’ont fixée en s’attardant plus longuement sur toutes les choses.
Viviane Cangeloni
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