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  • Viviane Cangeloni
  • 10 oct.
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Je viens de découvrir au festival annuel des Correspondances de Manosque spectacle immersif et déambulatoire qui se réinvente en neuf jours dans chaque lieu où il est joué.

Il s’agit de L'absent-e et j’ai été transportée.

 

Sur l’absent nous projetons souvent un imaginaire fait d’espoir, de rejet, de peur, de solitude, de colère, de frustration, d’impuissance. Et de désir et besoin d’amour. C’était le cas pour une mère agressive et en déroute vis-à-vis de son ado de fils, l’absent. On ne verra jamais cet absent réfugié dans la bibliothèque municipale de Manosque où il a oublié son sac. Et où le public déambule durant le spectacle avec cette mère. Cette mère qui parle en monologue ou avec la bibliothécaire de permanence qui a une tout autre perception de ce fils. De plus, les deux jeunes femmes étaient amies plus jeunes. Elles se retrouvent avec surprise après une ancienne rupture qui a laissé les traces de non-dits.En tant que public nous avons participé directement à tout un processus d’évolution de cette mère guerrière et fermée, coupante, dure. Et se transformant dans une mise à nue bouleversante. Car élever seule un enfant quand on est si jeune et démunie, tout en travaillant, dans une banlieue défavorisée, ce n’est pas simple. Après le feu de la colère sont venues les larmes de la compréhension, de la délivrance.  Et nous avons tous et toutes ressenti cette puissance émotion de métamorphose. Et l’absent est devenu présent à travers deux regards, deux paroles. L’Absent, cette figure le l’Autre que nous interprétons à travers nos filtres, le connaissons-nous vraiment quand nous le jugeons ?

Dans ce spectacle, il y avait plus que la force du récit, la force et la justesse des mots et de l’interprétation, l’impact de la réalité. Il y avait la co-créativité découplée d’une œuvre collective englobant un travail d’écriture avec les élèves de L’école de la seconde chance, les lieux de la ville pour décor vivant et les passants et habitants pour spectateurs directement concernés.


Liens pour savoir plus sur ce spectacle et ce collectif : https://begat.org/spectacle/labsente






 
 
 
  • Viviane Cangeloni
  • 29 sept.
Rosaria Schifani, veuve du garde du corps Vito Schifani, tué avec le juge Giovanni Falcone, Francesca Morvillo et ses collègues Antonio Montinaro et Rocco Di Cillo, Palerme, 1992. © Letizia Battaglia
Rosaria Schifani, veuve du garde du corps Vito Schifani, tué avec le juge Giovanni Falcone, Francesca Morvillo et ses collègues Antonio Montinaro et Rocco Di Cillo, Palerme, 1992. © Letizia Battaglia

L'art témoigne de notre rapport au monde. C'est le thème de la nouvelle rubrique, que vous pourrez retrouver un vendredi sur deux en découvrant photo, événement, réflexions.


Et voici le premier numéro.

 

Quand l'art témoigne pour combattre.

Hommage à Letizia Battaglia


J'ai découvert cet été aux Rencontres photographiques d’Arles l'œuvre de cette photojournaliste italienne, artiste et activiste exposée à la chapelle Saint Martin du Méjan. https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1610/letizia-battaglia.

 

Sa vie durant, elle s’est engagée pour dénoncer un quotidien souffrant de misère, de violence, d’insalubrité, de corruption en dénonçant la mafia sicilienne et l’omerta dont elle bénéficiait.

Tout comme le public nombreux venu voir son travail, je me suis sentie très touchée. Jusque  dans la profondeur du silence, face à des images bouleversantes, immédiatement accessibles. De cœur à cœur. Me faisant immédiatement solidaire des victimes d'une Italie alors aux prises avec la corruption. Mais aussi solidaire avec toute victime d'un abus. Et toute personne qui par l'expression de son vécu aussi privé soi-t- il participe à un questionnement universel qui agrandit notre espace intérieur.

C'est pourquoi dans toute la série des 560 photographies exposées, j'ai choisi pour en tête cette photo particulière de  jeune femme.

 

Je n'ai pas seulement aimé les œuvres de l'artiste, j'ai aussi aimé la personne. Avec le regret de ne pas l'avoir rencontrée, pour toucher sa main, regarder ses yeux, lui dire merci.





 
 
 

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Durant ce mois de juin, j’ai le plaisir de vous inviter à trois évènements artistiques durant lesquels mes dernières œuvres seront visibles en compagnie de celles d’autres artistes.


Galerie Verhaeren

Rue Grates, 7 (place Keym) - 1170 Bruxelles

Horaires d’ouverture de la galerie

Samedi 7 et dimanche 8 juin

Samedi 14 et dimanche 15 juin 2025

de 11h à 18h

Je serai présente au finissage le dimanche 15 de 15h à 17h

Galerie Verhaeren
Galerie Verhaeren

Pour l’exposition de fin d’année, les photographes de l’atelier Contraste proposent une exposition qui prendra part au Lion Summer Fest pour un week-end de fête et d’évènements.

Programme complet des activités : https://www.entrakt.be/fr/lioncity / Visitbrussels

Atelier Contraste

Vernissage vendredi 20 juin à  partir de 18h

Ouvert au public samedi 21 et dimanche 22 juin 2025 de 14h à 18h

LIONCITY - Rue Osseghem, 53 à 1080 Molembeek-Saint-Jean

Je serai présente le soir du vernissage et le samedi 21 juin



À la découverte du travail de 21 ateliers, dont la section vidéo avec mes dernières œuvres. 

Académie des Arts Visuels et Audiovisuels Anderlecht

Vernissage vendredi 20  juin à  partir de 18h à 21h

Ouvert au public du samedi 21 au mardi 24  juin 2025

de 14h à 18h le week-end et de 18 à 21h en semaine

Place de la Vaillance/Drapperheidsplein 17 – 1070 Anderlecht

Je serai présente le dimanche 22 juin de 14h à 16h



 
 
 

© 2025 - Viviane Cangeloni

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